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Hollywood in Paris

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magazine edited in paris by vincent moustache 2017

Cover inspired by “Funny Face” {1957} Starring Audrey Hepburn, Directed by Stanley Donen

"UN BON CAFÉ SUR LA PLACE SAINT-MICHEL

Et puis, il y avait la mauvaise saison. Elle pouvait faire son apparition du jour au lendemain, à la fin de l'automne. Il fallait alors fermer les fenêtres, la nuit, pour empêcher la pluie d'enter, et le vent froid arrachait les feuilles des arbres sur la place e la Contrescarpe. Les feuilles gisaient, détrempées, sous la pluie, et le vent cinglait de pluie les gros autobus verts, au terminus, et le café des Amateurs était bondé derrière ses vitres embuées par la chaleur et la fumée. C'était un café..."

THE BEGINNIG of:

"Paris est une fête"

Ernest Hemingway

1964

ans les cinema hollywoodien, Paris est, de loin, la ville étrangère la plus représentée. On peut estimer à près de huit cents le nombre de films américains tournés à Paris, ou qui sont situés par la reconstitution en décors. Plusieurs films par an assurément, parfois jusqu'à dix or quinze dans la saison.

In Hollywood's cinema, Paris is, far away, the foreign city most represented. We can calculate over eight hundred american movies filmed in Paris or reconstructed in their sets. For sure increase this number more films by year, probably between ten and fifteen each season.

(...)

Filmer Paris, cela correspond également à un profond désir "culturel" du peuple américain, quelque chose qu'on pourrait comparer au fait de boire une coupe de champagne (...) tous en ne subissant (...) mal de crâne.

Filming in Paris, is relative to a deep "culturel" desire of the american people, something similar to drink a champagne cup but avoiding the headache.

(...)

Que trouve-t-on dans ces si nombreux films américains situés à Paris? Essentiellement une représentation de la ville qu'il serait vain de vouloir rapporter à la clinique réalité urbaine et à ses évolutions. Un Paris-film hollywoodien, c'est un "air de réalité", ce qui est tout différent: Hollywood, grand dévoreur de folklore urbain, refabrique une cité dans son propre creuset, selon ses propres décors, avec ses propres idées et émotions, en s'inspirant de ce que ses plus habiles techniciens, dans tous les domaines, present être la plus juste image de la ville. Un Paris de convention apparaît - plutôt stable (...) - qui n'est pas la reproduction exacte de "vrai", mais son interprétation, un faux-semblant, une copie reprise selon une autre projection: celle de l'imaginaire américain.

What do we find in those american movies filmed in Paris? Essentially a representation of the city that won't relate its clinic urban reality and its own evolution. A Hollywood's Paris-film is a "wind of reality", which is quite different: Hollywood, huge urban folklore devourer, remake the city in its own crucible, whit its own scenery, with its own ideas and emotions, inspired by "that" that their skilled technicians, in all the domains, present as the just image of the city. A Paris of convenient appearance - more stable (...) - which it is not the exactly "true", but its interpretation, a bit similar, a recovery copy by another project: that from the American's imaginery.

"PARIS VU PAR HOLLYWOOD"

SOUS LA DIRECTION D'ANTOINE BAECQUE

EXPOSITIONS DE L'HOTEL DE VILLE, PARIS. 2012

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